L'accessoire emblématique de Jonah Hill de la comédie sur la fin du monde d'Adam McKay.
Jamais la simple vue d’un accessoire de mode au cinéma ne vous fera autant rire cette année que dans Don’t Look Up.
Signée Adam McKay (The Big Short – Le casse du siècle, Vice, Présentateur vedette : la légende de Ron Burgundy), réalisateur oscarisé, cette comédie décomplexée met en scène deux astronomes (Jennifer Lawrence et Leonardo DiCaprio) qui découvrent qu’une redoutable comète fonce tout droit sur la Terre, puis qui mettent tout en œuvre pour avertir l’humanité de l’imminence de la catastrophe. Mais leurs efforts sont freinés par la présidente des États-Unis (Meryl Streep), femme stupide et peu sensible aux arguments scientifiques les plus factuels.
Et pour ne rien arranger, son chef d’État-major Jason n’est autre que son fils, campé par l’irrésistible Jonah Hill. Totalement immature, celui-ci ne parvient pas s’émanciper du pouvoir de sa mère. Rien d’étonnant à ce que son boulot se limite, pour l’essentiel, à répéter bêtement ses déclarations infondées et… à porter un très chic sac à main Birkin noir !
Rob Morgan, Leonardo DiCaprio, Jonah Hill, Jennifer Lawrence, et Meryl Streep
Hill a rarement été aussi hilarant que dans ce rôle, où il s’amuse à provoquer Kate (Jennifer Lawrence), de plus en plus agacée par l’aveuglement obstiné autour d’elle. Outre son génie de l’improvisation dont le film a largement bénéficié, Jonah Hill a suggéré au réalisateur l’idée que son personnage se balade avec un Birkin ! « Plus Jonah portait ce sac à main, plus ça me faisait rire », confie McKay. « Du coup, dans certaines scènes, le Birkin a même droit à un gros plan ».
Tandis que la fin du monde est désormais inévitable, Jason se retrouve – littéralement – le seul à porter le sac. Et si de nombreux spectateurs pourraient considérer qu’il s’agit du sac de la présidente – ce qui n’aurait rien d’étonnant étant donné la nature des rapports mère-fils –, les auteurs ont souhaité laisser entendre qu’il pourrait s’agir de celui de Jason ! On rit non seulement parce qu’il est en possession d’un accessoire ô combien prisé de 30 000 dollars, mais parce qu’il s’en sert sans doute pour y transporter des documents confidentiels, y compris – clin d’œil absolument terrifiant dans son absurdité même – les codes de tir nucléaire !